lundi 25 janvier 2016

BRYAN LEY : ARRET SUR CARNAGE …(Yannick Lefeuvre)


Une fraction de seconde avant la décision, le corps expose la nudité de l'absence ... présence érotique du geste retenu, du vêtement, des espaces déterminés ... je me surprends à ne rien savoir penser … rareté de la proposition … propos réitérés pourtant de toile en toile ... Bryan Ley, nom du peintre dont l'écho des syllabes annonce au loin un orage dévastateur ... tenu à distance, il s'effacera ... il passera ... comme je passe devant des images aux rigidités denses sur des fonds d'une immense fluidité … les corps tels des points terminaux dans un vaste récit dont il ne retient que le basculement, le masque, la fêlure … minutie des ombres ... jeu organique des gris … mes mots se figent en écho à l'insondable émotion qui me traverse.

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