mardi 12 juin 2012

PAULEEN K (Thierry Gaudin)


Implacable de l’ombre à la lumière
Fines croissances où la latitude
Explose l’élégance élaguée
Les ailes articulées se détachent
Menaçant de plier
Entrent la vision et l’intension
La volonté s’abreuve
Sur le zinc on ressert la nervure perplexe
Resserrements et ouvertures
Silhouettes partielles en clefs
Sur bribes de ciels évidés
Elévation agile des anges éclaboussés
Des vides et des déliés
Ouvertures interlignes minutieuses
Ebarbures scalpels dans le vif
Tranquilles transparences
Désertions programmées
En sillages énumérés
Traits à traits gris sur gris
Lignes et ponctuations
Des évidences implacables
Evidés éhontés ardents
Démesures assumées en sommets
Déracinées sur plans exonérés
Jusque l’éclatement des corps
Enveloppées de leur propre existence
Le silence s’entend résonnant
Dans la cage compressée
Désir de relire l’envol et le contexte
Ouvertures aveuglées cernées d’absence
Présences évadées de leurs contenus
Ancrées aux sillages des oiseaux
Encrées sur le zinc des utopies
Dans le noir des entropies

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